Photo : Mélanie Labrecque

AGRICULTURE. Le ministre de l’Agriculture, André Lamontagne, a confirmé le 15 juin, le renouvellement de l’Entente sectorielle de développement du secteur bioalimentaire de la Chaudière-Appalaches. L’accord couvre la période 2021 à 2024.

L’entente qui sera gérée par la Table agroalimentaire de la Chaudière-Appalaches (TACA) permettra la réalisation de projets qui permettront la poursuite des efforts pour favoriser l’achat local auprès des consommateurs.

«Cette piste trouve écho dans le projet des Arrêts gourmands qui regroupe plus de 160 entreprises réparties un peu partout sur le territoire. Cette nouvelle mouture est l’outil parfait pour favoriser l’achat local. Il y a une foule de déclinaisons qui peuvent voir le jour dans les années à venir qui nous permettront de promouvoir et de valoriser les produits agroalimentaires d’ici et d’établir un dialogue avec les consommateurs», a illustré la présidente du conseil d’administration de la TACA, Caroline Laterreur.

Par ailleurs, la croissance de l’intérêt de la population envers l’achat local profite au secteur bioalimentaire. La pandémie a aussi accentué cette sensibilité chez les consommateurs.

«Depuis deux ans, les produits du Québec de différentes catégories surperforment au niveau des achats. Ce que l’on voit aussi, c’est que l’année qui vient de se terminer a généré des recettes agricoles miracles au Québec. Pour 2022, ça s’annonce pour que ce soit de meilleures recettes encore», a soutenu le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne.

Les autres objectifs de l’entente sont la diversification de l’agriculture, de l’agroalimentaire et des pratiques agricoles et la remise en culture des terres en friche. «Nous souhaitons voir l’agriculture se développer en Chaudière-Appalaches, voir les terres agricoles se développer et non se reboiser et voir que les gens y adhèrent», a, pour sa part, ajouté la deuxième vice-présidente de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de Chaudière-Appalaches, Natacha Lagarde.

Rappelons que l’agriculture en Chaudière-Appalaches est un important moteur économique. L’UPA représente près de 5 500 entreprises qui génèrent des recettes d’environ 1,6 G$ par année.

L’Entente sectorielle vient aussi avec une enveloppe de 640 500 $, dont 300 000 du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation. Le reste de la contribution provient du milieu. À la contribution de 60 000 $ et de l’aide non monétaire de 40 500 $ de l’UPA s’ajoutent celles des villes et MRC de la Chaudière-Appalaches. En trois ans, la MRC de Lotbinière contribuera pour 21 964 $ et la Ville de Lévis pour 45 755 $.

 

 

 

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