Le DPCP a étudié le rapport produit par le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) après son enquête sur l’incident.
«À la suite de son analyse, le DPCP est d'avis que la preuve ne révèle pas la commission d'un acte criminel par les policiers de la SQ impliqués dans cet événement», a fait savoir l’organisation dans un bref communiqué.
Le 6 juin 2019, quatre policiers de la Sûreté du Québec se rendent à Saint-Patrice-de-Beaurivage à la suite d’un appel logé au 911 pour une chicane familiale. Se trouvent sur place trois personnes présentant des signes d’intoxication : deux hommes et une femme.
À la suite de l’intervention, il a été entendu avec la femme qu’elle quitte les lieux et retourne chez elle. Cependant, le chauffeur de taxi qui a été contacté a refusé le transport puisqu’il ne couvrait pas le secteur.
Deux des policiers lui ont proposé de la reconduire à Saint-Apollinaire afin qu’elle puisse trouver un moyen de transport. Elle est montée volontairement à bord du véhicule de patrouille, sans contrainte. Lorsque le véhicule est arrivé à Saint-Agapit, la dame a mentionné aux agents qu’elle ne se sentait pas bien. Quelques instants après l'arrêt du véhicule, la prise des signes vitaux et l'appel à l'ambulance, elle est tombée en arrêt cardiorespiratoire. Des manœuvres de réanimation ont été réalisées et les ambulanciers l’ont transporté à l’hôpital.
Le BEI avait remis son rapport d’enquête au DPCP le 4 février dernier.