«On ne s’attendait pas à autant de générosité des gens. Des commerçants nous ont aussi beaucoup aidées à faire monter cette somme rapidement. L’un nous a commandité un marathon (420 $), un autre, un demi-marathon (210 $)», a souligné d’entrée de jeu Mme Talbot.
Devant les dons et les kilomètres qui s’accumulaient, le conjoint de Sandra Talbot, Denis a également mis ses jambes au profit de la cause et il a parcouru des kilomètres pour Mira.
«Nous avons même couru plus que les kilomètres reçus. C’est agréable de voir que nous aurions pu en faire plus.»
Pour Sandra Talbot, la distance parcourue était également significative. Le hasard a voulu que 357 kilomètres soit l'équivalent d'un allez-retour entre Saint-Apollinaire et Sainte-Madeleine.
Pour la cause
Rappelons que les deux femmes ont pris cette initiative afin d’amasser des fonds pour la Fondation Mira. Les mesures sanitaires imposées pour freiner la propagation de la COVID-19 ont empêché l’organisation de tenir des activités de financement.
Sachant cela, elles ont décidé de faire leur part redevenant famille d’accueil (pour Julie Daigle), mais aussi en recueillant des fonds par le biais de cette activité. Chaque kilomètre couru valait 10 $ et chaque kilomètre marché pouvait être acheté pour 5$. Elles ont également tenu une activité de step, en juin, afin d’inviter les gens à bouger tout en amassant de l'argent.
«Nous sommes contentes de l’avoir fait. Ça nous a fait bouger et ça en a convaincu d’autres. Certains nous disaient que nous étions inspirantes soit pour l’activité physique ou le don de soi, l’aide à autrui. […] J’ai couru mon premier 10 km, c’était une belle réussite. Ce sont des petites victoires», a souligné Sandra Talbot. Pendant ces sorties, elles parvenaient à passer par-dessus chaque obstacle ou chaque douleur en se rappelant que certaines personnes ne peuvent pas marcher. «On se disait, ça va passer. On se remettait en mode action et positivisme pour continuer avec notre cause en tête.»
Un nouveau chien
Sandra Talbot a également accueilli, le 22 juillet, le nouveau chiot qui partagera sa vie et celle de sa famille pour la prochaine année : Lilo, le fils de Camomille, sa première chienne en famille d’accueil.
«Je suis allée chercher le bébé de mon premier chien. On boucle la boucle. En août, je vais pouvoir voir Thanos (son deuxième chien) parti avec son bénéficiaire. […] Pour certains cela peut sembler difficile, mais il faut garder en tête qu’on le fait pour aider une personne qui en a réellement besoin. C’est sûr que ça fait de la peine. On s’attache à l’animal, mais le bienfait que va amener le chien au bénéficiaire est encore plus important», philosophe-t-elle.