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Le Carnet d’Odina – Chronique du 26 mai 2021

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(Crédit photo: Courtoisie)

26 mai 2021 10:12

Une tragédie aérienne historique

Il y a 64 ans, le 11 août 1957, l’une des pires tragédies aériennes du pays se produisait à Issoudun, dans le comté de Lotbinière. Il y avait un orage violent dans le ciel, à 14h15, ce jour-là lorsque l'avion parti d’Angleterre vers Toronto s'est écrasé au sol. L’impact a été violent. L’appareil de type Douglas DC-4 appartenait à la compagnie Maritime Central Airways.

M. Maurice Faucher, de Saint-Flavien, était membre du Corps d’Observateurs Terrestres de l’Aviation royale canadienne, dont le chef de l’équipe était M. Fernand Léonard. À cette époque, il n’y avait pas de radar. Les membres du comité devaient communiquer avec le Centre d’opération de Trois-Rivières pour aviser qu’un avion était en route vers Québec, Montréal ou d’autres destinations, et ce, jusqu’à l’installation d’un premier radar sur le mont Sainte-Marguerite, à Saint-Sylvestre.

M. Faucher, M. Léonard et des agents de la GRC, se sont rendus sur les lieux de l’écrasement afin de constater que les 73 passagers et les six membres de l’équipage étaient décédés. Rappelons que la catastrophe d’Issoudun a longtemps été considérée comme la pire catastrophe aérienne de l'histoire du pays. On a ensuite érigé un cénotaphe au cimetière paroissial en mémoire des victimes de ce triste évènement.

Un photographe exceptionnel qui nous plonge dans de nombreux souvenirs

Maurice Faucher a été marqué par ces images (de l'écrasement), ce qui l’a amené à entreprendre, quelques années plus tard, une carrière de photographe de 1979 jusqu’à la fermeture du Studio Maurice en 2001, en déménageant dans le bureau qu’il occupe présentement, dans un édifice situé près de Laurier-Station.

M. Faucher a connu plusieurs moments forts dans sa carrière : la visite du premier ministre canadien, John Diefenbaker, lors d’un arrêt à la gare de Laurier-Station, une crue soudaine survenue à Laurier-Station en 1970 qui avait provoqué des dommages importants à des commerces et des résidences, etc.

Il nous mentionne aussi que dans les années 1970, période intense de sa carrière, il photographiait annuellement plus de 1 000 personnes.

«Sans oublier les mariages, les couples qui célébraient leur 25e et leur 50e anniversaire de mariage, explique-t-il avec un grand sourire. Les premières communions, les baptêmes, des élèves dans des écoles. Pour revenir au mariage, notons qu'il y avait les photos en studio et en extérieur, sur le balcon de l’église, à la table d’honneur, à l’ouverture de la noce et pour le grand départ pour leur voyage de noces.» À ce sujet, il nous confie que le nombre de mariages durant la saison estivale variait de 40 à 50 dans la région.

Prêt à répondre à de nombreuses questions sur ses expériences, il les a rassemblées, d’année en année, sur un site. Très heureux de son bilan, il poursuit sa carrière en affaires qui dure depuis 60 ans maintenant en y ajoutant d’autres moments forts.

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