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Le Carnet d’Odina – Chronique du 19 mai 2021

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19 mai 2021 08:54

La pandémie a coûté cher aux salons de coiffure

Mme Mélanie Leclerc, qui œuvre dans le secteur de la coiffure depuis plus de 10 ans, souhaite que cette fermeture provoquée par les mesures sanitaires soit la dernière. Elle a créé, il y a six ans, sa propre entreprise du nom de Coiffure Mauve Élégance, localisée à Saint-Agapit, en face de l’aréna Georges-Henri Vermette.

Elle affirme que «ces trois fermetures provoquées par la pandémie ont entraîné des pertes financières et d’énormes déceptions pour mes clients.»

Elle ajoute que la vague de confinement de 11 semaines l’an dernier (22 mars au 1er juin 2020) l’a forcée, lors de la reprise des activités des salons de coiffure, à travailler de 60 à 70 heures par semaine, pendant trois semaines.

Cependant, Mme Leclerc n'est pas restée les bras croisés. Elle a profité du confinement pour se perfectionner. Elle a suivi différents cours, par le biais du réseau virtuel Zoom. L’un portait sur la technique de coupe, le second sur la technique de coloration et un dernier sur la technique de mèches. Elle ajoute que «cette période d’inactivité m’a permis d’augmenter mes compétences pour mieux servir mes clients.»

D’ailleurs, pendant ce court entretien, le mot client a été utilisé à maintes reprises. Chacune des actions qu’elle a mises de l’avant dans la dernière année l’était toujours pour mieux servir ses clients. La coiffeuse a pris le temps de privilégier ceux qui avaient déjà pris un rendez-vous avant le confinement annoncé par le gouvernement. Ensuite, elle s’est attardée à créer un équilibre avec de nouvelles demandes. À chaque reprise des activités, le téléphone explose.

Une fonceuse née

Malgré son jeune âge, Mélanie Leclerc a déjà cumulé tout un parcours professionnel. Elle a commencé sa carrière à l’âge de 19 ans. À l’époque, elle travaillait à Lévis pour des salons de coiffure situés dans le quartier Charny. Elle y a travaillé pendant une période de six ans, pour ensuite ouvrir, dans le sous-sol de sa maison, son premier commerce. Parallèlement, elle a maintenu ses services à Charny pendant trois ans. Et, à l’âge de 24 ans, elle a décidé d’aller de l’avant en créant sa propre entreprise.

Finalement, Mme Leclerc termine en mentionnant que deux autres coiffeuses, mesdames Mylène Leblond et Geneviève Poirier, ainsi qu’une technicienne en cosmétique, Mme Andréanne Boulay, partagent le même espace, mais travaillent pour leur propre entreprise : Coiffure Zone Urbaine.

Elle conclut en félicitant toutes ses collègues coiffeuses de la MRC de Lotbinière pour les efforts qu’elles ont mis, dans le cadre de la pandémie, pour bien servir leur clientèle. Elle souhaite maintenant que l’on passe à une autre phase du déconfinement qui permettra la réouverture des restaurants, ce qui, affirme-t-elle, manque beaucoup à la population.

 

 

 

 

 

 

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