L’ensemble spectaculaire est composé, en arrière-plan, de six sapins et de plus de 150 petites, maisons, commerces, cinéma et autres bâtiments ainsi que d’un téléphérique et d’une pente de ski. Certaines pièces (cinéma, château, quai) ont été fabriquées par lui et ses enfants (les petits enfants auront aussi la chance de le faire). Il y en a qui ont été achetées dans d’autres pays comme souvenir de voyage, d’autres sont des dons et des cadeaux. Des pièces sont mobiles, d’autres font de la musique. S’ajoutent de nombreux petits personnages qui insufflent la vie à ce village éphémère.
«Cette passion remonte à l’enfance. À l’époque, on construisait un petit village et c’est toujours resté. Je suis arrivé ici il y a 35 ans. Avec les enfants, j’ai commencé à acheter quelques maisons pour faire un petit village. Avec le temps, ç’a toujours grossi et grandi. C’est mon plaisir. Je le crée de toute pièce et j’ai déjà mon idée pour l’année prochaine, mais d’ici là, je vais peut-être changer d’idée. J’y vais toujours avec l’inspiration, tout simplement», a-t-il confié.
L’ancien conseiller municipal ne cache pas son intérêt pour l’urbanisme de là son désir de réalisme
«J’essaie de rendre le tout le plus vivant et naturel possible. Habituellement, j’ai une rue commerciale. Je n’en ai pas fait cette année, cela ne cadrait pas dans mon concept. Je tiens compte de la perspective aussi. [..] Je veux créer un monde dans un monde», a-t-il expliqué.
Chaque année, des amis, des voisins, des collègues de travail, des connaissances et les membres de sa famille viennent admirer le fruit de son travail. Ces visites lui font plaisir et lui permettent de partager sa passion avec son entourage. Cette année est un peu différente. Pandémie oblige, il partage le fruit de son travail sur sa page Facebook.
Patience et minutie
De la conception à l’installation, il faut compter 40 heures de travail. Le montage à lui seul peut prendre de 15 à 20 heures. À 62 ans, M. Breton travaille encore, c’est donc dans ses temps libres, de la fin du mois de novembre et du début du mois de décembre, qu’il crée cette saynète qui est démontée quelques jours après le commencement de la nouvelle année.
Une fois qu’il a commencé le montage et qu’il est relativement avancé, aucun retour en arrière n’est possible, même si parfois il se permet de démonter et de reconfigurer certaines sections.
Pour se simplifier la vie dans les prochaines années. Il explique qu’il est en train de construire des modules où seront déjà installés les fils, les lumières et la neige artificielle. Il n’aura qu’à y mettre les maisons au gré de son inspiration et pourra bouger plus facilement les ensembles.