Ainsi, la réflexion du comité s’est appuyée sur l’une de ses priorité, la santé des participants, sur plusieurs consignes émises par la Direction de la santé publique, mais aussi sur la nature même des Incroyables Comestibles.

Le projet n’en est qu’à ses débuts et la mise en place des comités locaux n’a pas pu se faire en raison des mesures de confinement. Aussi, le comité a aussi pris en compte un souci d’inclusion pour les personnes en isolement strict. De plus, ce ne sont pas toutes les personnes intéressées qui sont familières avec les technologies de la communication. Enfin, les activités liées aux Incroyables Comestibles rendraient difficile le maintien de la distanciation sociale et le respect de l’interdiction de rassemblement.

«Nous sommes conscients que le projet avait déjà mobilisé plusieurs personnes dans la MRC et que cette décision va en décevoir plusieurs, mais la situation n’était pas prévisible. Nous nous donnons comme défi pour la prochaine année de garder l’intérêt actif pour ces personnes et de bien planifier le déploiement en 2021. Ce n’est que partie remise», a fait savoir le comité des Incroyables Comestibles, par voie de communiqué.

Les Incroyables Comestibles est un mouvement mondial de solidarité qui invite la population à planter des légumes et des plantes comestibles partout où c’est possible de le faire et de partager les récoltes avec les membres de la communauté. L’initiative implique donc une mobilisation de tous les membres d’une communauté, peu importe leur âge ou leur condition physique, afin qu’il soit représentatif de chaque milieu.

Rappelons que le comité des Incroyables Comestibles est soutenu par le Groupe de réflexion et d’action contre la pauvreté de Lotbinière.

Jardins communautaires

Le 24 avril dernier, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) émettait des recommandations pour encadrer l’ouverture des jardins communautaires. Or, rappelle le comité organisateur, le projet des Incroyables Comestibles ne s’inscrit pas dans la lignée des jardins communautaires. Il est basé sur la notion de partage ce qui complique l’application des recommandations de l’INSPQ.