Comme annoncé plus tôt la semaine dernière, M. Fitzgibbon a confirmé cette nouvelle phase du déconfinement qu’est l’ouverture des centres commerciaux qui était attendue par plusieurs. Tous les commerces des centres commerciaux pourront ouvrir leurs portes, même les restaurants situés dans les aires de restauration pourront servir leurs clients.
«Les aires de restauration ne pourront toutefois pas recevoir de clients sauf pour les mets pour emporter qui seront permis», a assuré le ministre de l’Économie.
Les propriétaires devront observer à la loupe si les différentes réglementations exigées par la Santé publique et la CNESST sont respectées. «La CNESST a publié une liste des vérifications quotidiennes que chaque commerçant et propriétaire de centres commerciaux doivent respecter. Ces consignes ont été élaborées par la CNESST et la Santé publique», a expliqué M. Fitzgibbon.
Parmi les mesures qui seront mises en place, un nombre de clients limité sera imposé, des cloisons seront installées aux caisses, kiosques d’information et restaurants, un sens de circulation sera également recommandé ainsi que des agents de sécurité s’assureront que les consignes de distanciation sont appliquées et limiteront la durée des visites si besoin, pour ne nommer que celles-là. Aussi, les clients qui présentent des symptômes de la COVID-19 ne seront pas acceptés à l’entrée des centres commerciaux.
Pierre Fitzgibbon a rappelé que les consommateurs devront respecter les deux mètres de distance et le port du masque sera fortement recommandé puisqu’«ultimement l’important demeure la santé, la protection des travailleurs et, évidemment, de l’ensemble de la population».
Demande de clémence envers les locataires de locaux commerciaux
Dans un autre ordre d’idée, le ministre de l’Économie a également souligné que le gouvernement provincial travaille à établir des procédures pour suspendre, durant la période de la COVID, les évictions de locataires dans les cas de non-paiement de loyer. Ces mesures seront annoncées dans les prochaines semaines, selon M. Fitzgibbon.
«J’ai été mis au courant que des locataires auraient reçu des avis d’éviction pour non-paiement du loyer durant la crise endémique. Ce n’est pas nécessairement généraliser, mais je trouve ça inacceptable», a-t-il argué.