Par Érick Deschênes - Collaboration spéciale
«La pandémie crée beaucoup d’incertitude et d’instabilité pour tout le monde, y compris nos jeunes. Ceux qui sont sur le point d’obtenir leur diplôme n’ont pas pu profiter du dernier semestre comme ils avaient prévu. Et maintenant, ils ont du mal à entrer sur le marché du travail», a notamment affirmé M. Trudeau pour justifier la création du programme.
Évalué à 9 G$, le plan du gouvernement libéral comporte plusieurs mesures pour soutenir les étudiants qui font face aux conséquences négatives de la crise.
La mesure phare du programme est la Prestation canadienne d'urgence pour les étudiants (PCUE). Grâce à cette initiative, les étudiants pourraient recevoir une prestation mensuelle de 1 250 $ entre les mois de mai et d'août. Les étudiants qui ont une personne à charge ou qui sont handicapés recevraient pour leur part une prestation mensuelle de 1 750 $.
Le plan prévoit aussi la création de 76 000 emplois et des subventions pour la recherche scientifique,deux autres mesures pour soutenir également les étudiants.
Toutefois, plusieurs partis de l'opposition ont des réserves face au programme. Conservateurs et bloquistes craignent que les étudiants boudent des emplois, notamment dans le domaine agricole qui fait face à une importante pénurie de main-d'oeuvre, puisqu'ils recevront la PCUE. De leur côté, les néo-démocrates aimeraient que la PCUE accordée aux étudiants qui ont une personne à charge ou qui sont handicapés soit plutôt de 2 000 $ par mois.
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Lors de la période de questions des journalistes, le premier ministre a également réagi à d'autres dossiers. Justin Trudeau a d'abord fait savoir que les gouvernements provinciaux et Ottawa sont sur le point de s'entendre au sujet des bonifications salariales pour les travailleurs essentiels.
Ensuite, le premier ministre a assuré que le gouvernement était au fait des perturbations dans le secteur agroalimentaire, particulièrement dans l'industrie bovine, et qu'il travaillait à atténuer «ces conséquences imprévisibles» de la COVID-19.
Enfin, Justin Trudeau a indiqué qu'Ottawa réfléchissait à la possibilité de permettre le traçage des appareils mobiles comme mesure pour freiner la propagation du nouveau coronavirus.