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Isabelle Lecours satisfaite de son premier mandat

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Photo : Mélanie Labrecque

04 juil. 2022 08:54

POLITIQUE. Quelques semaines après la fin des travaux parlementaires à l’Assemblée nationale, la députée de Lotbinière-Frontenac, Isabelle Lecours, a tracé le bilan de ses quatre années en poste. Cette dernière se dit fière d’avoir amené plus de 340 M$ en investissements dans la circonscription.

«Ça n’a pas été de tout repos. On ne s’attendait pas à la COVID-19, mais quand même, j’ai réussi à faire beaucoup de travail et avancer plusieurs gros dossiers qui trainaient depuis plusieurs années», a résumé la députée.

Parmi ceux qu’elle a menés à terme, plusieurs se retrouvent dans la MRC de Lotbinière. Elle mentionne la reconnaissance du Centre d’études collégiales de Lotbinière et un investissement de 8,6 M$ pour son agrandissement, l’ajout de 350 nouvelles places en milieux de garde subventionnés, l’octroi de 2,5 M$ pour la mise en valeur du site du Domaine Joly-De Lotbinière ainsi que la reconnaissance de la Forêt de la Seigneurie de Lotbinière comme aire protégée.

«Pour la forêt, ça se travaillait depuis environ 15 ans, mais quand je parle de dossiers qui ont pris plusieurs années, il y a aussi la réhabilitation du chemin de fer Québec-Central et la présentation d’un plan de 35,8 M$ pour la gestion des résidus miniers», a-t-elle précisé.

S’ajoutent plusieurs investissements dans les secteurs de l’environnement, de l’économie et de l’innovation, du patrimoine ainsi que dans la communauté. On compte, entre autres, les 6 M$ accordés pour les casernes des services incendie de Saint-Agapit, Saint-Apollinaire et Joly, 1,5 M$ dans le cadre du Programme d’aide financière aux infrastructures sportives et récréatives, dont 1,3 M$ à la municipalité de Saint-Apollinaire pour la construction d’une patinoire couverte réfrigérée et près de 10 M$ pour l’agrandissement de l’école des Sentiers de Saint-Apollinaire.

D’ailleurs, elle se réjouit d’avoir pu réussir à réaliser les engagements qu’elle a pris pendant la campagne électorale dans la première partie de son mandat.

«Dans le comté, j’ai pu tout finaliser. La seule chose qu’on n’a pas pu finir au parlement, c’était l’adoption du projet de loi sur l’aide médicale à mourir. On devait la revoir et on n’a pas eu le temps de terminer. Ce sera repris à la prochaine législature», a-t-elle souligné.

COVID-19

L’imprévu le plus important des quatre dernières années est celui de l’urgence sanitaire. Pour l’élue qui aime le travail de terrain, le plus difficile a été de ne pas pouvoir aller à la rencontre des citoyens de la circonscription. Aussi, elle rappelle que ses employés ont eu à composer avec le mécontentement de certains.

«Nous avons reçu des menaces, ç’a été difficile pour mon équipe et j’ai trouvé ça difficile parce que ce n’était pas facile pour eux. Il y avait des gens qui n’étaient pas contents à cause du masque, de toute sorte de restrictions. On a fait ce qu’on a pu», a-t-elle évoqué.

Même si les travaux à l’Assemblée nationale ont été interrompus, elle a réussi à faire avancer ses dossiers, note-t-elle.

«J’ai été capable de mener mon mandat d’adjointe parlementaire. Pour la violence conjugale, j’ai pu le faire de la maison et le fait que je n’aie pas eu à me déplacer, j’ai eu le temps de faire plusieurs rencontres en ligne. Je ne pense pas que j’y serais arrivée si j’avais eu à me déplacer.»

Un rôle sur des enjeux nationaux

En plus de ses actions sur le terrain, la députée a exercé d’autres fonctions parlementaires. Elle a siégé en tant que membre de la Commission spéciale sur l’exploitation sexuelle des mineurs, la Commission de l’administration publique et la Commission de la santé et des services sociaux.

Elle a aussi participé au groupe d’action contre le racisme et le comité de lutte contre la violence faite aux femmes. Enfin, elle a été nommée adjointe parlementaire de la vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Geneviève Guilbault, en avril 2021.

Au terme de ce mandat, l’élue se dit prête pour la prochaine campagne électorale.

 

 

 

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