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Négociations dans les services de garde

Première offre «insatisfaisante»

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Photo : Archives

25 avr. 2024 08:27

La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) estime que la première offre gouvernementale pour le secteur des services éducatifs en milieu familial régi et subventionné n'est «pas à la hauteur des besoins et de la réalité vécue par ces éducatrices».

«Enfin, le gouvernement a déposé une première offre qui pourra permettre une réelle négociation afin de viser un renouvellement de l'entente de travail pour les RSE. Malheureusement, cette offre ne répond en aucun point aux besoins soulevés par nos membres et identifiés dans notre cahier de revendications déposé en septembre 2023. Il reste beaucoup de travail à faire à la table de négociation et nous sommes prêtes à poursuivre les discussions afin d'assurer à nos membres que leurs conditions s'amélioreront et non le contraire», a déclaré Valérie Grenon, présidente de la FIPEQ-CSQ.

Selon le syndicat, l'offre gouvernementale reçue contient «plusieurs demandes constituant de véritables reculs qui affecteront le travail et la réalité» des responsables d'un service de garde éducatif en milieu familial (RSG).

La FIPEQ-CSQ déplore notamment que Québec retire l'incitatif annuel de 85 $ pour la formation continue ainsi que le comité des enjeux nationaux «permettant d'échanger et de proposer des solutions aux problématiques rencontrées dans le réseau sans proposer de solution alternative» et «réduise l'accès à différents recours en cas d'erreurs administratives commises par le gouvernement».

L'offre d'augmentation financière, de 12,7 % sur cinq ans, est insatisfaisante, selon la FIPEQ-CSQ.

«Cette offre, quoique non catastrophique, ne répond pas à la réalité des RSE. En effet, rappelons que celles-ci reçoivent une subvention visant à couvrir leurs dépenses de fonctionnement, dont les coûts d'épicerie pour nourrir les enfants de leur service, à raison d'un repas et de deux collations par jour. Rappelons que la pression inflationniste qui touche l'épicerie a atteint un sommet au courant des dernières années, soit une augmentation de 9,2 % en 2022 et de 8,3 % en 2023. L'inflation alimentaire à elle seule risque d'annuler complètement les montants qui reviennent dans les poches des RSE au bout de ces cinq années et d'anéantir toute possibilité d'augmentation de leur pouvoir d'achat», a argué le syndicat.

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