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Le palmarès des pires routes se dessine

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(Crédit photo : Archives)

10 mai 2019 04:26

TRANSPORTS. CAA Québec a publié un palmarès préliminaire des pires routes du Québec, le 9 mai. Dans le top 10 national, le chemin Craig, à Lévis, figure en quatrième place. Ce tronçon de route est aussi en tête du classement régional qui compte le rang Sainte-Anne, à Saint-Narcisse-de-Beaurivage.

Ainsi, en Chaudière-Appalaches, les cinq pires routes sont : le chemin Craig, à Lévis, la route 204, à Saint-Martin, la rue Jérôme-Demers, à Lévis, le rang Sainte-Anne, à Saint-Narcisse-de-Beaurivage, et à égalité, on retrouve la rue Bellerive, à Saint-Lambert-de-Lauzon, et le Chemin Vire-Crêpes, à Lévis.

«Il y a des abonnées au palmarès. Le chemin Craig, ce n’est pas la première fois qu’on le voit là», a remarqué le porte-parole de CAA-Québec, Pierre-Olivier Fortin. D’ailleurs, il précise que plusieurs tronçons de cette route, dans différents endroits, ont été désignés par les internautes.

Cet exercice revêt une certaine utilité, rappelle-t-il. «Après, on fait un suivi, on écrit à toutes les autorités qui vont se retrouver avec une route dans le palmarès pour leur signaler que les gens ont voté pour la route qui les concerne. Plus tard, on fait un suivi pour savoir si elles ont écouté ce que les gens avaient dit et on publie également les résultats. Le but ultime, c’est que les routes du palmarès soient réparées.»

Pierre-Olivier Fortin rappelle qu’il est encore possible de voter pour les pires routes du Québec jusqu’au 24 mai. «Si vous êtes d’accord avec les routes qui sont là, allez voter pour qu’elles restent dans le palmarès et si vous n’êtes pas d’accord, allez voter pour en suggérer d’autres.»

D’ailleurs, il mentionne que chaque année, le palmarès crée un engouement dans certaines communautés. «Il y a des familles, des gens qui sont mobilisés, qui font du porte-à-porte pour faire voter sur un iPad. On en a vu distribuer des dépliants dans les commerces. C’est comme de petites campagnes électorales», a-t-il illustré.

Chaque année, rappelle M. Fortin, les automobilistes versent plus de 4 G$ en droits et taxes diverses au gouvernement et «sont en droit de s’attendre à avoir un réseau routier sécuritaire et efficace».

 

 

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