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La FADOQ se prépare pour l’avenir

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Rosaire Roy, président FADOQ RQCA, Micheline Rodrigue, représentante secteur Tilly et Stéphane Desmeules, dg FADOQ RQCA. (Crédit photo : Mélanie Labrecque)

11 avr. 2018 11:13

SOCIÉTÉ. Afin de prendre la mesure des défis qui l’attend au cours des prochaines années, la Fédération de l’âge d’or du Québec région Québec et Chaudière-Appalaches (FADOQ RQCA) s’est lancée dans une tournée des 14 secteurs qu’elle représente. Le nouveau directeur général de l’organisme, Stéphane Desmeules, était à Saint-Agapit, le 5 avril, pour rencontrer les représentants de la section Tilly.

«Nous venons voir si les services que nous offrons répondent toujours à leurs besoins, sont adéquats et si nous pouvons en développer d’autres», a expliqué M. Desmeules. Il faut dire que depuis quelques années, le nombre de membres de la FADOQ RQCA a connu une augmentation fulgurante. De 55 000 en 2014 il est passé à 88 000 aujourd’hui. Le secteur Tilly compte environ 5000 adhérents.

Stéphane Desmeules a observé que le secteur Tilly se démarque par une «belle unicité» entre les clubs locaux. Aussi, il a noté une grande ouverture face aux changements suggérés dans les dernières années.

«Des améliorations que nous avons proposées il y a deux, trois ou quatre ans ont été intégrées et appliquées. Au début, il y avait une incertitude et maintenant, on nous dit que c’était la meilleure chose qui ne pouvait pas arriver. Il y a, par exemple, la libre circulation de la carte de membre. Peu importe où ils se présenteront, ils auront droit aux mêmes privilèges, malgré qu'ils ne soient pas dans leur club.»

Avenir

Les représentants ont aussi eu l’occasion de se prononcer sur plusieurs défis qui attendent les clubs FADOQ dans les prochaines années. Parmi ceux-ci, il y a l’évolution générale de la société, le bénévolat, l’engagement et les améliorations technologiques.

De plus, l’arrivée massive des baby-boomers dans les rangs de la FADOQ oblige l’organisme à s’adapter aux besoins de cette nouvelle clientèle tout en maintenant les services à ses membres les plus âgés. Tout est une question «d’équilibre» d’après M. Desmeules.

«La raison d’être de la FADOQ, c’est d’éviter que les gens âgés soient marginalisés ou isolés. Sur le plan de l’image, ce n’est peut-être pas ce qui est le plus éclatant, mais c’est notre mission. Le défi, c’est de ne pas renier nos origines, de les assumer, de les perpétuer et de dynamiser l’image de la FADOQ.»

Les constats de cette tournée devraient être exposés pendant l’assemblée générale de l’organisme, en juin. À l’automne, les stratégies issues des consultations devraient être présentées.

 

 

 

 

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