«Je ne m’ennuie pas. Je suis vraiment débordé, à mon plus grand bonheur», a-t-il lancé. L’humoriste originaire de Laurier-Station est actuellement en rodage de son premier one man show, qu’il espère pouvoir présenter officiellement en 2019. Déjà, son calendrier compte 75 dates et d’autres devraient s’ajouter durant les prochaines semaines.

«Ce que je me plaisais à appeler le rodage du rodage en 2017 est devenu assez rapidement, quelque chose qui est allé beaucoup plus vite et de beaucoup plus sérieux. Cette année, c’est le rodage officiel. On est en train de placer les pièces et la structure du spectacle.»

Sa conjointe, ses parents, ses voyages, ses fantasmes… tout y passera. «J’essaie que ce soit différent. Quand je parle des enfants, un sujet plus que général, je le présente à la façon de Sam Breton. Comment je les perçois, ma relation avec eux et le mélange explosif que ça peut donner», a-t-il illustré.

Heureux hasards

«La beauté de ce domaine, c’est oui beaucoup d’insécurité, mais en même temps, beaucoup de tremplins inattendus.» De son propre aveu, sa force réside dans ses performances scéniques et ses talents de conteurs. Le bouche-à-oreille a fait son œuvre en 2017 et ses agents lui ont trouvé plus de contrats. «Plus de gens, autant dans le public que dans le milieu, m’ont découvert.»

Cela l’a mené, l’été dernier, deux fois sur la scène de la Place des Arts, à l’occasion du Gala Juste pour rire de Patrick Groulx où il a reçu des ovations debout. 

«José Gaudet m’a remarqué et en quelque sorte, il m’a pris sous son aile. Il a eu comme un gros coup de cœur pour la personne et l’humoriste que je suis. Il m’a amené à Juste pour rire en direct. J’ai fait Ça finit bien la semaine et Sucré Salé à TVA.»

En 2018, on ne le verra pas uniquement sur la scène, mais aussi au petit écran. Il a complété le tournage de la troisième saison de Code G. On devrait également le retrouver à Sucré Salé, Salut Bonjour et Ça finit bien la semaine. 
Fondation Philippe Boucher

Cette année, la présidence d’honneur du 9e cocktail dînatoire de la Fondation Philippe Boucher a été confiée à Sam Breton. S’il s’est dit surpris qu’on lui ait demandé, il a aimé cette reconnaissance qu’on lui a accordée.

«Pour moi, c’était important. J’ai beaucoup de respect pour Philippe Boucher et la Fondation, pour tout ce qu’elle apporte. De par ma présence, si je peux mettre l’épaule à la roue, en participant à cet événement, ça me fait plaisir», a-t-il soutenu.
Cette année, l’événement a permis d’amasser près de 20 000 $.

Cet engagement envers son milieu et sa région natale est très important pour lui. «Je suis un gars de racines.»

«Des fois, on l’oublie, mais Lotbinière, c’est une région dynamique. Il y a beaucoup de jeunes entrepreneurs avec qui j’ai pu parler ce soir-là. J’ai trouvé ça merveilleux, ça m’a attaché encore plus à ma région et ça m’a fait chaud au cœur.»