«Notre professeur d’histoire nous a présenté le projet. Aussi, ma sœur avait déjà essayé de le faire, mais son groupe n’avait pas réussi à se rendre au parlement cette année-là. J’en avais entendu parler dans mon entourage et je me suis dit: pourquoi pas ?», a-t-elle expliqué.
En mettant les pieds à l’Assemblée nationale, Élise n’avait aucune idée de ce qui l’attendait, mais rapidement elle a apprécié ce qu’elle était en train de vivre. «On y prend plaisir vite et on y prend vraiment goût.» L’intérêt qu’elle a développé pour la politique lui fait maintenant voir les choses d’une autre façon.
Aussi, elle a eu l’occasion de s’exprimer à ses collègues à l’occasion du caucus, mais elle s’est aussi adressée aux autres jeunes parlementaires. «En chambre, j’ai fait un discours sur l’adoption d’un projet de loi.»
Outre Élise Beaudet, la délégation de Pamphile-Le May comptait dans ses rangs Charles-André Lacasse, qui occupait le poste de Coprésident de la Commission étudiant le projet de loi numéro 2 et Merveil Lachance, qui a été désigné comme porte-parole du gouvernement pour le mandat d’initiative. Les trois jeunes étaient accompagnés de leur enseignant du cours Univers social, Normand Giguère.
Travail parlementaire
Les quelque 135 participants à la simulation parlementaire pouvaient occuper différents postes au sein de ce gouvernement. Ils pouvaient également s’initier au métier de journaliste politique.
Pendant la session, les jeunes ont étudié trois projets de loi. Le projet de loi numéro un portait sur la création d’un cours de civisme et d’éducation à la citoyenneté pour les élèves sur secondaire. Le projet de loi numéro deux sur le contrôle et la prévention des résidus alimentaires et le projet de loi numéro trois portait sur l’utilisation des véhicules électriques et l’aménagement des infrastructures de recharge des véhicules.
Élise Beaudet est fière d’avoir eu la chance de discuter des enjeux qui préoccupent les jeunes d’aujourd’hui. «Nous sommes les citoyens de demain. Ce sont des projets ambitieux qui pensent à l’environnement, à l’éducation, à tout ce qui nous touche. C’est le fun de voir qu’il y en a qui ont plein d’idées et qu’on a le droit de faire des critiques constructives.»
De plus, certains députés ont aussi participé à la commission parlementaire sur l’anxiété de performance chez les jeunes.