samedi 20 avril 2024
Votre Journal. Votre allié local.

Politique > Actualités

Des municipalités plus économes

Les + lus

Crédit photo : Archives

28 nov. 2017 03:27

Certaines municipalités de la MRC de Lotbinière ont mieux réussi à contrôler leurs dépenses que d’autres.

C’est ce qui ressort du bilan des administrations municipales sortantes publié par les Hautes études commerciales (HEC).

Parmi les villes qui ont amélioré leur bilan, on retrouve Saint-Antoine-de-Tilly. Elle est passée d’une augmentation de ses dépenses de 8,5 % en 2010-2013 à une diminution de 0,9 % pour la période de 2014 à 2016. Saint-Antoine-de-Tilly dépense 1 344 $ par habitant ce qui est moins que la moyenne provinciale pour les municipalités de 1 000 à 1 999 habitants.

À Saint-Flavien, les dépenses ont augmenté de 4,7 % au cours de la période actuelle, ce qui est beaucoup moins que la hausse de 12,4 % de 2010 à 2013.

En 2010-2013, les dépenses de Lotbinière avaient progressé de 11,7 %. Pour 2014-2016, cet accroissement était de 1 %.

Bien que les dépenses aient encore augmenté à Leclercville, la municipalité a tout de même réussi à freiner cette hausse. En 2010-2013, elle était de 31,2 % alors qu’en 2014-2016 elle a été limitée à 7,3 %.

Des augmentations

De l’autre côté du spectre, des municipalités comme Dosquet (+10,4 %) et Issoudun (+14,5 %) ont davantage dépensé par rapport au précédent mandat. Cependant, en les comparant avec les autres municipalités de moins de 1000 habitants, elles tirent leur épingle du jeu. Avec des dépenses de 1 106 $ par habitant, Dosquet occupe le 14e rang sur 479 municipalités. Issoudun se classe au 34e rang avec 1 198 $ de dépenses par habitant.

Même si les dépenses ont été réduites de 1,7 % à Saint-Narcisse, c’est beaucoup moins qu’en 2010-2013 alors qu’elles avaient été diminuées de 4 %.

Le Centre sur la productivité des HEC a réalisé cette étude à partir des rapports financiers municipaux transmis au ministère des Affaires municipales. Elle retrace l’évolution des dépenses de chacune des agglomérations de la province.

Les chercheurs ont développé un outil qui permet de visualiser quels sont les secteurs d’activité qui génèrent les plus grandes dépenses et lesquels ont le plus fluctué. Avec cet exercice, les HEC souhaitent «pallier le manque de transparence dans la divulgation de l’information financière municipale de manière à outiller adéquatement les citoyens en prévision des élections», peut-on lire dans le bilan.

Pour avoir le portrait complet de sa municipalité, il est possible de consulter l’outil au http://cpp.hec.ca/ .

Ce sont souvent les travaux d’aménagement, d’urbanisme et de développement qui génèrent les dépenses les plus importantes dans une municipalité.

Les + lus